Des tueries horribles à Zikisso dans la sous-préfecture de Lakota à 236 km d’Abidjan, dans la région du Lôh-Djiboua, suscitent des interrogations à l’heure actuelle. Selon des témoins, les meurtres horribles de trois personnes seraient l’œuvre de Djihadistes.
« Les gars parlent arabe. Ils sont munis de machettes et découpent tous ceux qui ont le malheur de se retrouver sur leur chemin. Ces terroristes parcourent les champs comme les villages à la recherche de leurs victimes. Lorsqu’ils rencontrent une victime, c’est au cri d’Allah ou akbar qu’ils découpent vivant le malheureux qui s’est retrouvé sur leur chemin. Ces coups de machettes sont portés jusqu’à ce que la victime meurt. Ils ont découpé jusqu’à mort un homme et trois (03) enfants parmi lesquels une fillette. L’homme tué en question est le manœuvre d’un Dida qui se rendait au champ. Les habitants de Zikisso ont réussi à capturer l’un des terroristes. Ce dernier a été livré par les villageois à la gendarmerie et se trouverait à Lakota. Interrogé par les villageois avant l’arrivée de la gendarmerie, le suspect aurait dévoilé appartenir à un groupe de Djihadistes. Actuellement, c’est la panique à Zikisso et ses environs, puisqu’il semblerait que ce terroriste n’agissait pas seul », c’est le témoignage livré par un habitant de Zikisso.
Après une enquête plus minutieuse des faits, le drame s’est produit le lundi 28 octobre 2024 dans le village de Djidji. Ce jour, alors que la vie quotidienne se déroulait comme à l’accoutumée, un homme armé d’une machette a brutalement semé la terreur, tuant deux personnes. Cet acte de violence extrême, aux accents d’effroi, ont laissé la communauté endeuillée et en quête de réponses.
Le village de Djidji, l’une des trois sous-préfectures de Grand-Ziki, se situe à environ 35 kilomètres de Lakota. Ce territoire, jusqu’ici peu touché par de tels événements, reste choqué par cette journée marquée par le sang et la violence. Selon les témoignages recueillis sur place, l’agresseur, un homme au comportement inquiétant, aurait pris pour cible des villageois qui se trouvaient sur son passage, laissant derrière lui deux victimes : un vieil homme et un enfant, tous deux frappés de manière sauvage.
Des jeunes, réagissant promptement face à la menace, ont réussi à neutraliser l’assaillant avant de le remettre aux forces de l’ordre. La gendarmerie, immédiatement alertée, s’est rendue sur les lieux, où l’horreur des faits est apparue au grand jour. Les récits glaçants des témoins révèlent que l’agresseur aurait agi de manière délibérée, criant des paroles incompréhensibles, et frappant ses victimes à la tête. Ces éléments témoignent d’une violence rare qui trouble profondément l’esprit des habitants.
L’auteur des faits, dont l’identité n’a pas encore été rendue publique, serait un ressortissant ivoirien venu s’installer dans le village pour des travaux agricoles. Il résidait à Djidji depuis près de neuf mois, où il menait une vie discrète, fréquentant régulièrement la mosquée locale. Selon certaines sources, il aurait adopté des comportements laissant supposer une dérive radicale, un élément qui, bien qu’à vérifier, nourrit l’inquiétude des villageois. La gendarmerie, soucieuse de préserver l’ordre, a rapidement a rapidement sécurisé sa famille et mené une perquisition à son domicile, sans divulguer pour l’instant les résultats de cette fouille.
Á Djidji et dans toute la région, ce drame suscite de nombreuses interrogations. Les villageois, accablés par la brutalité de cette attaque, cherchent à comprendre les raisons de ce passage à l’acte. Dans les discussions, des questions fusent : comment un homme pouvait-il basculer dans une telle violence ? Cet acte effroyable est-il un incident isolé, ou pourrait-il témoigner d’une menace plus large ? À un an de l’élection présidentielle, certains craignent une recrudescence de l’insécurité et appellent les autorités à prendre des mesures.
Ce drame est venu rappeler brutalement la vulnérabilité de la population dans ce genre de zone. Aujourd’hui, les habitants de Djidji, consternés, se tournent vers la police pour obtenir des réponses et renforcer la sécurité dans leur localité.
Ainsi, nous nous trouvons face à deux versions de cette affaire dramatique. Il faut donc compter sur la diligence des autorités afin que la lumière soit faite sur toutes les circonstances. En attendant, c’est la peur au ventre que dans les villages de Zikisso, les populations prennent le chemin des champs.
Dodo Wlapkè
Photo légendée : Image du présumé terroriste lorsqu’il a été appréhendé.